↳ LES QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES
Wa Shang / Moeshan : collection privée
Si votre thangka comporte un montage, même très abimé, vous pouvez faire appel à une restauratrice textile et ainsi tenter de conserver l’œuvre dans son ensemble en respectant ainsi sa physionomie générale et ses éléments constitutifs d’origine.
Si votre thangka ne comporte pas de montage, il est possible d’en faire réaliser un nouveau, soit avec des brocards récents s’il s’agitd’une œuvre contemporaine, soit avec des soies et cotons patinés par le temps si il s’agit d’une œuvre ancienne.
Dans les deux cas, l’œuvre conservera ainsi sa fonction première, lui permettant d’être roulée et déroulée aisément.
En effet, si dans la peinture occidentale l’encadrement des œuvres picturales est depuis fort longtemps l’usage, il n’en va pas de même pour les thangkas qui, rappelons-le, sont considérés comme ayant deux faces. « La vie de la divinité » ne résidant pas seulement dans son image, mais aussi dans les consécrations se trouvant au dos, il est préférable de tenter de ne pas les occulter sous peine de priver la représentation d’une partie intégrante d’elle même.
