Si le thangka a été marouflé

 

Dans la mesure du possible et, si la qualité de la toile et l’état général de la peinture le permettent, il est souhaitable de désolidariser un thangka de tout support rigide ou fixe qui le contraint dans sa mobilité. Sans cela, n’ayant pas par essence une fonction à être ni rester figée, l’œuvre s’en trouvera contrainte de cohabiter avec un élément extérieur, n’ayant pas les mêmes qualités structurelles qu’elle, dénaturant ainsi sa fonctionnalité, ses consécrations et « le souffle » de la divinité en présence.

Cependant, si il s’avère qu’une œuvre se trouve dans une fragilité extrême, au point qu’il ne soit plus possible de la restaurer par des interventions ponctuelles. Dans pareil cas, un doublage est envisagé par l’intermédiaire d’un voile ou une gaze de soie .

Ce voile aura pour but de consolider le support d’origine, de réunir certaines parties jusque là totalement désolidarisées les unes des autres, et de redonner à l’ensemble  la cohésion de chacun de ses éléments dans leur position d’origine, tout en comblant dans le même temps, les lacunes trop importantes.


LES QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES